+ de syndicat
+ de victoires !

+ de syndicat
+ de victoires !

L’unité syndicale avec les syndicats d’accompagnement du capitalisme CFDT, UNSA… permet aujourd’hui de mobiliser largement, même des salariés qui n’ont pas l’habitude de faire grève. Ce front unique au démarrage tient sur la revendication minimale de retrait du projet du gouvernement.

Si la mobilisation permet cette victoire, il est bien sûr alors possible d’aller plus loin et de gagner sur des revendications offensives et révolutionnaires comme une Sécurité Sociale unifiée et améliorée.

Les journées des 19 et 31 janvier ont amené des travailleurs qui n’ont pas l’habitude de faire grève à se mobiliser dans plein d’entreprises.

C’est l’occasion pour notre classe de développer son organisation et de faire reculer les déserts syndicaux. L’expérience le prouve, il est plus facile de lancer la grève quand on a déjà un syndicat actif dans l’entreprise.

Plus les syndicats seront forts, c’est-à-dire présents avec des équipes syndicales et des adhérents dans un maximum d’entreprises, plus nous pourrons facilement lancer la grève reconductible dans un maximum de secteurs professionnels pour qu’elle se généralise, bloque l’économie et fasse céder le patronat et son gouvernement.

C’est donc le moment de faire des adhésions dans les syndicats et créer de nouveaux syndicats là où ils n’existent pas. C’est le moment d’aider les syndiqués isolés et les petites équipes pour développer le syndicat. Organisons des tournées syndicales dans les entreprises et des permanences d’accueil dans nos unions interpro.

Les caisses de grève sont également un outil indispensable pour soutenir la grève reconductible et donner confiance aux salariés pour s’y engager. L’exemple du syndicat basque ELA qui a une caisse de grève depuis 45 ans est à suivre. Le Pays basque est aujourd’hui le pays où il y a le plus de grèves en Europe et le plus de victoires.

Nous devons en mettre en place dans tous les syndicats, les fédérations et les confédérations et l’utiliser avant tout de manière stratégique pour développer la grève : en ciblant les plus précaires qui ne feraient pas grève sinon, et la mettant au service d’actions de solidarité matérielle (repas communs, déplacements vers des boîtes non mobilisées…).

Ne perdons pas de temps dans la multiplication des actions de visibilité, concentrons notre activité militante pour accumuler des forces et développer notre contre-pouvoir syndical qui assurera des victoires futures… jusqu’à la révolution !

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